Il est 6h30 quand on met pied à terre. Pendant le vol de neuf heures, j’arrive à dormir environ cinq heures. Moins chanceux, Patrick se repose, deux peut-être trois heures. Une fois à l’intérieur du couloir menant aux douanes, nous estimons qu’à cette heure, les vérifications effectuées par les autorités devraient être une bagatelle.
Erreur.
Une autre file, une autre longue file, pardon, nous sépare de l’oxygène brésilien. Comme nous sommes rendus des experts en la matière, nous prenons notre mal en patience. Pas le choix. Faut obtenir notre «étampe» dans notre passeport. C’est le «rite de passage» de tout voyageur.
Rendu dans la grande salle, notre destination finale, on soupire de nouveau. La lumière au bout du tunnel nécessite encore une grande traversée d’un labyrinthe d’une dizaine d’allées. Là, une quinzaine de douaniers accueillent le monde entier, le matin même du coup d’envoi du Mondial.
À peine arrivé au Brésil, mon premier geste «public» a bien failli m’envoyer en tôle.
«É estritamente proibido tirar fotos aqui. Tal ato viola as leis do departamento federal», me lance une employée de l’aéroport alors qu’elle me voit prendre une photo avec mon iPhone.
Photo: Jean-François Dugas |
Traduction : «Il est strictement prohibé de prendre des photos ici. Un tel acte enfreint les lois du gouvernement fédéral.»
Oops!
Il va sans dire que j’ai rapidement rangé mon cellulaire dans mes poches... J’ai toutefois réussi à obtenir mon butin. La photo de la scène, quoique floue - et vous comprenez maintenant pourquoi - illustre bien notre premier contact avec le Brésil: pas tout à fait clair les consignes...
Serait-ce un signe quant à nos futures expériences dans ce pays étranger?
Fort probable.
Le contraire me surprendrait.
-Jean-François Dugas
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire