jeudi 12 juin 2014

United et ses retards

NEW YORK - Un petit mot sur note vol entre Washington et São Paulo.

Je vous disais plus tôt que nous avions notre billet pour la ville brésilienne «en théorie». Si si, nous avons bel et bien eu notre laissez-passer. Nous quittions l’aéroport de Washington à 12h10 et notre correspondance en soirée était fixée pour 19h30. Mais notre correspondance de la capitale américaine vers la ville brésilienne doit passer par... New York! Et hop, on retourne vers le nord, un trajet d’un peu moins de 400 kilomètres, pour mieux se rendre au sud. Mais comme ce n’est jamais facile avec United...

Bref, après une courte nuit de sommeil, un p’tit cinq heures max, nous nous sommes rendu mercredi matin, comme prévu, l’aéroport international Dulles vers 10h.  Une fois arrivé sur les lieux, nous trouvons notre porte d’embarquement et on attend l’appel pour prendre place sur l’avion.

Tudo bem...

Tic-toc, tic-toc, tic-toc. Comme à Ottawa le jour précédent, le temps avance et l’avion semble se laisser désirer.  Première annonce, l’avion sera retardé... Beaucoup de trafic aérien, nous dit-on.  Ça devrait prendre une quarantaine de minutes avant que l’on puisse monter à bord. Comme de fait, 13h arrive, oh, un autre petit retard.  «Ce ne sera pas long, je vous assure», informent les employés de United.

F-I-N-A-L-E-M-E-N-T,  les portes du tunnel menant à notre avion s’ouvrent devant nous.  Il est presque 14h.

Mais attendez une minute, qui voit-on assis sur un siège? Mais c’est Captain Awesome!  Eh oui! Mike est sur le même vol que nous.  Il est le seul d’ailleurs de notre groupe. Peut-être que nous avons dégagé assez de positivisme si nous sommes de ce vol!

«Hey man! Where is the team ?», lance-t-il avec son enthousiasme habituel, en parlant de nos compagnons d’infortune...

Nous arrivons à JFK avec deux heures de retard. Il est maintenant 15h. Tudo bem. L’avion pour notre destination finale ne décolle que dans 4h30. On décide quand même de ne pas lésiner et nous nous rendons à notre porte d’embarquement.  Il faut toutefois changer de terminal pour prendre notre vol international. Changement d’édifice = nouveau passage aux postes de sécurité. Un troisième en deux jours.

Photo: Patrick Woodbury
Malheureusement,  Captain Awesome doit nous quitter. Il doit «booker» un vol entre São Paulo et Fotaleza de New York.  United ne pouvait le faire de Washington.  Les employés n’avaient pas accès aux vols domestiques au Brésil...

La ligne est longue, très longue pour vérifier nos bagages.  Des images de notre file d’attente interminable du mardi soir au comptoir du service à la clientèle de United regagnent nos esprits.  Pas cette fois par contre. Le tri et les vérifications se font allègrement.  L’agent de l’autorité portuaire de New York qui vérifie mes renseignements - clairement un type de Brooklyn - est comique et fait preuve d’une certaine désinvolture. Tout un contraste avec la face de boeuf habituelle qui nous accueille.  De plus, l’homme d’une cinquantaine d’années connaît son soccer! Impressionnant...

Tout semblait -- je dis bien semblait -- rentrer dans l'ordre. L'avion est à l'heure, nous partons enfin pour le Brésil. Et deviner quoi ? Mike est apparu à notre porte d’embarquement environ une heure avant notre vol.

AWESOME!

Évidemment, il y a eu un hic. Nos péripéties de voyage en sol nord-américain n'avaient pas encore complètement pris fin avant notre départ pour São Paulo.  Cela dit, American Airlines n’a rien à se reprocher, vraiment. Nous sommes embarqués à l'heure et nous étions sur la piste pour prendre notre envol à 19h30. Tel que prévu.

Tic-toc, tic-toc, tic-toc... Toujours en place après 30 minutes.

«Bonjour, ici votre capitaine. Il y a une congestion anormalement élevée ce soir sur les pistes.  Nous sommes en ligne en vue de notre décollage. Pour l'heure, nous sommes au 30e rang... Trentième!!!!    Selon nos estimations, nous devrions partir dans environ une trentaine de minutes...»

(soupir)  Ça ne finit plus ces retards!

Not so awesome.

-Jean-François Dugas


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